ASTRAALAccélérer la Structuration Territoriale du Réemploi en Architecture par l’Approche du Lien
Du 1 mars au 31 déc. 2025
Equipe :
Responsable du projet : Mathilde BILLET (NOBATEK)
Responsable pour TREE : Nelly LEBLOND
Stagiaires : Lucile COX, Julien WERTHE
Projet :
Le projet ASTRAAL, « Accélérer la Structuration Territoriale du Réemploi en Architecture par l’Approche du lien », s’inscrit dans un contexte où le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) est caractérisé par une importante consommation de ressources et production de déchets (50% des matières vierges extraites à l’échelle de l’Union Européenne, 227 MT de déchets/an). Simultanément, les pratiques liées au réemploi de matériaux de construction en architecture montent en puissance. La structuration de cette filière émergente rencontre cependant des difficultés, notamment la stabilisation de modèles économiques viables pour les entreprises. ASTRAAL propose ainsi d’identifier et de renforcer des actions évaluables permettant d’accélérer la mise en place des filières du réemploi afin de répondre efficacement aux exigences et enjeux de la transition socio-écologique des territoires.
Le projet ASTRAAL s’inscrit dans le territoire de la Communauté d’Agglomération du Pays Basque et le département des Pyrénées-Atlantiques. Attentif aux enjeux spécifiques en présence (hétérogénéité socio-spatiale, emplois, relocalisation/réindustrialisation, décarbonation des entreprises, durabilité et robustesse de l’accès aux ressources) ASTRAAL participe à l’accompagnement de changement organisationnels des acteurs du territoire, en interaction avec l’écosystème d’acteurs localement impliqués dans le réemploi de matériaux de construction de manière à créer ou renforcer les liens.
Le Contrat Spécifique entre NOBATEK et l’UPPA intervient dans le cadre de la phase 1 « Diagnostic Territorial » du projet ASTRAAL, en contribuant (1) au choix des indicateurs pour évaluer le réemploi dans le secteur du BTP au-delà des indicateurs conventionnels (tonnes de déchets réduits ou de CO2 évité), (2) à l’analyse des ordonnances de déconstruction aux États- Unis et au Canada, et aux possibilités de traduction dans le contexte réglementaire français.