PEPR SPLEEN SESAMETrajectoire socio-technique pour le stockage géologique de Co2 terrestre en France
Du 1 avr. 2023 au 31 mars 2027
Équipe :
Responsable du projet : Xavier ARNAULD de SARTRE
Chercheurs TREE : Alix DUVAL, Anaïs de FONTENELLE
Chercheurs : Mark BAILONI (Université de Lorraine), Stéphanie BORDEL (Université de Rennes), Fanny BRANCHU (Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)), Sébastien CHAILLEUX (Sciences-Po Bordeaux), Cécile DUMAS (Institut français du pétrole Énergies Nouvelles (IFPEN)), Brice LAURENT (Mines Paris), Alain SOMAT (Université de Rennes).
Stagiaire : Canelle LACAZE-BESSON
Projet :
Bien que présentées comme cruciales pour tenir les objectifs de maintien du réchauffement global en dessous des 2 degrés, les technologies de capture et stockage de CO2 (CSC) sont très faiblement déployées. Cela reflète en grande partie la difficulté qu’ont les promoteurs de ces technologies de convaincre un large public des avantages de cette technologie. N'entrant dans le débat public qu'à un stade avancé de son développement, le stockage du CO2 a été discuté dans le cadre de projets spécifiques plutôt que d'être considéré comme une filière participant à l’atténuation du changement climatique. Ainsi, et bien qu'il ait réussi à se développer grâce au financement de la recherche et du développement et à des feuilles de route politiques, le CSC n'a jamais fait l'objet d'un débat public en tant que solution au changement climatique et est resté confiné dans des arènes d’experts. La situation est cependant appelée à évoluer au regard du volontarisme politique et industriel autour du CSC.
L'objectif principal de ce projet de recherche est de regarder comment se fait cette mise en débat, notamment comment se construit la légitimité du CSC dans les arènes politiques et industrielles, dans les territoires (en comparant notamment deux territoires, le Sud-Ouest de la France et l’Est),dans les marchés et dans des concertations. Il est notamment prévu de suivre, voire d’organiser, une concertation publique.
SESAME vise à analyser la trajectoire de mise en œuvre du CSC en France, en tenant compte de toutes les parties prenantes, leurs rôles, responsabilités, préoccupations... Ainsi, le projet évite une approche purement technologique et orientée vers le marché pour aborder le développement du stockage du CO2 de manière transdisciplinaire.
Le projet associe le laboratoire TREE (CNRS / UPPPA), le laboratoire de psychologie Cognition, comportement, communication (université de Rennes 2, de Bretagne Sud et de Bretagne occidentale), le laboratoire de recherche en géographie de l’université de Nancy Lorraine, le centre de sociologie de l’innovation (CNRS / Mines Paris / PSL), le Bureau de recherche géologique et ministère, l’IFP énergies nouvelles, et le CNRS-INSU.