Lionel DupuyCo-responsable du Certificat International d’Ecologie Humaine - CIEH / UPPA
Parcours
* HDR Géographie (2018) : présentation de la version publiée.
* Doctorat en Géographie (2006-2009) : présentation de la version publiée.
* DEUG et Licence de Cultures et langues régionales, mention Occitan (2003-2006).
* Certificat International d’Ecologie Humaine (1997-1999).
* DEUG, Licence, Master I et II en Géographie (1993-1998).
Autres liens :
* La ligne d'erre, maison d'édition
Responsabilités
* Certificat International d'Ecologie Humaine : lien
* Professeur d'Histoire-Géographie (certifié) dans le Secondaire (enseignement immersif occitan/français).
Thèmes de recherche
Axe principal : mes travaux principaux portent sur les manifestations et le fonctionnement de l’imaginaire géographique dans la littérature. L’imaginaire géographique est donc mon objet d’étude principal, la littérature me servant de terrain d’étude principal. Inscrites dans le champ de la géographie culturelle, mes recherches visent plus largement à analyser les rapports de la géographie à la littérature (i.e. une géographie littéraire). J’ai d’abord travaillé sur Jules Verne (Doctorat), afin de définir le roman géographique et le merveilleux géographique, avant de m’intéresser également à des auteurs de la première moitié du XXème siècle (Proust, Gracq et Carpentier), dans la perspective de comprendre comment ces derniers ont produit ce que Marc Brosseau appelle des romans-géographes, des romans qui sont à leur façon géographes, qui peuvent être appréhendés comme des « “sujets” géographes », produisant leur propre géographie, une géographie autre, alternative (HDR). Les romans de Jules Verne constituent dès lors un terrain d’étude parmi d’autre.
Axes secondaires : une autre partie de mes travaux, complémentaire de celle présentée précédemment, porte toujours sur les manifestations de l’imaginaire géographique, mais cette fois-ci dans les arts urbains (graffiti) et dans les langues régionales (l’occitan). Comment les graffiti donnent-il à voir autrement l’espace urbain ? En quoi constituent-ils une médiation entre l’artiste, l’habitant et la ville ? Comment investissent-ils des espaces hétérotopiques ? Concernant les langues régionales, l’interrogation porte sur les imaginaires géographiques d’une langue et d’un territoire (l’occitan-ie), les géographies du « quotidien » qui découlent de leur mise en pratique (institutionnelle et non-institutionnelle ; lien).
Transpositions romanesques : Les travaux issus de mon axe principal m’ont conduit à écrire des fictions littéraires (sous le pseudonyme « Le Minot Tiers ») où je transpose sous la forme romanesque certains questionnements que j’aborde dans mes recherches. J’y développe notamment la thématique du double, des frontières et limites (géographiques, littéraires, narratives), de la mise en abyme, de l’intertextualité et du rôle du lecteur dans l’interprétation du récit. Mes réflexions sur la représentation de l’espace et des lieux dans la littérature prennent donc également une forme « non-académique » mais susceptible de toucher un public plus vaste (lien).
Publications
Principales publications scientifiques (liste non exhaustive) : lien
Principales publications romanesques : lien